L’affaire a suscité l’indignation hier au tribunal. À la mort de son grand frère, A. Diouf s’est présenté chez la veuve, M. Diouf, pour lui demander le titre foncier du terrain familial. Prétextant vouloir le régulariser, il a obtenu le document sans difficulté.Mais au lieu de le régulariser, l’homme a vendu le terrain et empoché l’argent. Lorsque la veuve a réclamé le titre foncier, il lui a avoué la vente et a promis de lui remettre un autre terrain. Arrêté, il a fini par donner à la veuve un papier présenté comme une compensation.

 À la barre, le président lui a demandé de produire ce document : il s’agissait en réalité d’un faux.Le prévenu a reconnu avoir vendu le terrain pour rembourser une dette bancaire de 600 000 FCFA. « Ce que vous avez fait est inacceptable », lui a lancé le procureur, qui a requis 6 mois de prison ferme et 100 000 FCFA d’amende.Me Omar Sène, avocat de la veuve, s’est constitué partie civile et a réclamé 6 millions de FCFA de dommages et intérêts.Le tribunal a finalement condamné A. Diouf à 6 mois de prison, dont 2 mois ferme, en plus du paiement de 6 millions de FCFA à la partie civile.