Le Saes-UGB proteste contre un incident jugé d’une "extrême gravité", survenu le 4 août lors des examens de rattrapage à l’Institut Polytechnique de Saint-Louis (Ipsl).

Dans un communiqué, le syndicat rapporte qu’un groupe d’individus se réclamant de la Coordination des étudiants de Saint-Louis (Cesl) a fait irruption dans une salle d’examen, interrompant une épreuve de Mécanique des fluides et d’Automatique. Les perturbateurs auraient emporté les sujets, copies et brouillons, selon le Saes.

Le syndicat dénonce une "violation manifeste" des libertés académiques garanties par la loi, notamment la liberté de suivre les activités pédagogiques sans recours à la violence ni aux menaces. Il rappelle que la sécurité des enseignants, étudiants et personnels administratifs relève de la responsabilité des autorités universitaires.

Dans l’attente de réponses concrètes de l’administration, le Saes-UGB a décidé de suspendre toutes les activités pédagogiques et administratives pendant la durée de la grève.

Le mouvement sera maintenu jusqu’à la satisfaction de deux exigences : l’identification formelle des auteurs de l’incident, et des mesures claires de l’université pour garantir la sécurité et protéger les franchises universitaires.