Tamkharit : le marché Castors bien approvisionné mais les clients se font désirer
Tamkharit : le marché Castors bien approvisionné mais les clients se font désirer

Tamkharit : le marché Castors bien approvisionné mais les clients se font désirer

Tamkharit : le marché Castors bien approvisionné mais les clients se font désirer
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Achoura, appelé Tamkharit au Sénégal, sera commémoré dans la nuit du samedi 5 juillet, correspondant au dixième jour du premier mois du calendrier lunaire.

Outre les séances de prières et de Zikr (invocations), le jeûne pour l’aspect religieux et spirituel, ce marqueur du calendrier musulman est connu dans le pays pour le copieux repas du soir préparé à base de ‘’tiéré’’ (couscous fait à base de mil) accompagné d’une sauce tomate à base de viande, de poulet et de légumes.

Sa préparation est une occasion pour les femmes de montrer leur talent culinaire. A Dakar, à 24 heures de la Tamkharit, beaucoup de femmes se sont rendues au marché de Castors pour leurs emplettes.

Les lieux sont animés. Des marchands ambulants se faufilent dans les allées étroites. Les vendeurs de légumes rivalisent d’ardeur pour attirer le plus de clients. Les étals sont bien achalandés. On y trouve toute sorte de légumes : haricots blancs, ignames, carottes, navets, courges, etc., des fruits secs comme le raisin.   

Malgré un approvisionnement satisfaisant en produits frais, vendeurs et commerçants constatent avec regret la timidité de l’affluence des clients, freinés notamment par la cherté des prix.

‘’On voit certes des légumes partout, mais le problème reste la cherté des prix. La tabaski vient d’être célébrée il y a juste un mois et les poches sont encore vides’’, dit Mme Seck trouvée en plein marchandage.

Elle ajoute qu’elle est pourtant obligée d’acheter le nécessaire pour répondre aux attentes de la famille friande de ”tiéré”.

Les vendeurs de légumes expliquent la cherté des prix par le coût élevé du transport. ‘’Nous achetons nos produits à Kayar [région de Thiès, ouest] et dans des zones hors de Dakar. Le transport de la marchandise coûte excessivement cher et cela forcément une répercussion sur les prix’’, justifie Aladji, un marchand de légumes.

Non loin des étals de légumes, on peut apercevoir les vendeurs de viande et de poulets. Si certains préfèrent cotiser pour acheter un bœuf et se partager la viande, d’autres optent pour la viande vendue au kilo et/ou le poulet.

‘’Je voulais acheter des poulets mais on me fait savoir que les prix varient entre 3 000 et 4 500 francs CFA. À chaque fois que je prépare mon +tiéré+ je mets de la viande et du poulet’’, confie Rokhaya Sow.

Elle dit ne pas changer ses habitudes en dépit de la hausse des prix, car le ‘’tiéré’’ vaut tous les sacrifices.

 







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