Le président américain Donald Trump est attendu dans la journée, à Doha, la capitale qatarie, dans le cadre de sa tournée de trois jours dans le Golfe pour sa première visite d’État depuis sa prise de fonctions en janvier dernier.

Cette visite de M. Trump est la première d’un président américain au Qatar depuis plus de deux décennies, après celle de George W. Bush en juin 2003.

A quelques heures de son arrivée, les artères de Doha sont pavoisées des drapeaux du Qatar et des Etats-Unis.

Accrochés sur les arbres et les poteaux électriques le long des boulevards de la capitale qatarie, ils sont presque partout visibles.

Le président Trump a entamé lundi à Ryad, en Arabie Saoudite, une tournée dans les pays du Golfe.

Il a assisté ce mercredi à un sommet du Conseil de coopération du Golfe. L’émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, a participé, avec ses frères, au Sommet Golfe-Amérique, qui s’est tenu à l’Hôtel Ritz-Carlton à Riyad.

L’émir était notamment accompagné de son Premier ministre, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al Thani, et de son ministre des Affaires étrangères.

Son altesse Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani va recevoir ce soir à Doha le président américain.

Le Qatar abrite la plus grande base militaire américaine au Moyen-Orient.

Selon le site de la chaine de télévision d’Aljazeera, des rencontres avec l’émir, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, sont prévues durant le séjour de M. Trump.

Les deux dirigeants discuteront de la coopération militaire et de la sécurité régionale.

Partenaire clé dans la médiation régionale, l’émir du  Qatar devrait également discuter avec M. Trump des efforts de cessez-le-feu à Gaza, écrit la même source.

Plusieurs médias annoncent que le Qatar va offrir un Boeing 747-8 au président américain Donald Trump.

Selon Reuters, l’avion de luxe, l’un des cadeaux les plus précieux jamais reçus par le gouvernement américain, devrait finalement être donné à la bibliothèque présidentielle de Trump après son départ de la Maison Blanche.

Selon les médias, ce geste évoque l’atmosphère de la fauconnerie, une tradition culturelle chère au Qatar.

Ce n’est pas la première fois qu’une telle diplomatie aérienne est pratiquée. En 2018, en pleine confrontation diplomatique avec ses voisins, le Qatar avait offert un Boeing 747-8i, alors estimé à 500 millions de dollars, au président turc Tayyip Erdogan.