«Tontine IPhone» : la boss de «Dabish pro» envoyée en prison, le mari d’une de ses victimes n’adresse plus la parole à son épouse

Wednesday 21

May

2025

Breaking news

L'accord international sur les pandémies est adopté à l'OMS
Mali : Abdoul Aziz Aguissa nommé Vérificateur général par le Président Assimi Goïta
Ibrahim Traoré sur RT : « Mon plus grand regret, c’est d’avoir passé une bonne partie de ma jeunesse à écouter des médias tels que RFI et France 24.»
Léon XIV déplore le recul de la foi au profit de "l'argent", "le pouvoir, le plaisir"
Vatican : un pape élu

«Tontine IPhone» : la boss de «Dabish pro» envoyée en prison, le mari d’une de ses victimes n’adresse plus la parole à son épouse

«Tontine IPhone» : la boss de «Dabish pro» envoyée en prison, le mari d’une de ses victimes n’adresse plus la parole à son ép

Khady Thiam de «Dabish pro» est en prison. Elle a été placée sous mandat de dépôt, ce mercredi 8 mai. Elle sera jugée devant le tribunal des flagrants délits de Dakar lundi prochain. Il lui est reproché d’avoir publié sur les réseaux sociaux les photos, vidéos et numéros de téléphone de souscriptrices à sa «Tontine IPhone» en défaut de paiement.

D’après Libération, qui donne l’information, Khady Thiam a été arrêtée à la suite d’un signalement de la Commission de protection des données à caractère personnel (CDP). «Entendue, [la mise en cause] a reconnu la paternité des publications [incriminées] non sans soutenir qu’elles auraient été faites avec le consentement des concernées», rapporte le journal.

Elle ajoute que l’article 5 du contrat de souscription à la tontine, souligne la même source, «stipule que ‘les parties peuvent aussi se permettre de ternir l’image de l’autre sur les réseaux sociaux afin d’obtenir gain de cause’».

Deux de ses clientes ont balayé cette défense. C. Pouye et M. Badji, reprises par Libération, ont confié aux enquêteurs avoir été prises en photo au moment de souscrire à la tontine, mais ne savaient pas qu’il était question de les lyncher sur les réseaux sociaux en cas de défaut de paiement.

Ce lynchage a d’ailleurs eu une conséquence fâcheuse pour M. Badji. «Je ne savais pas que la prise de photo impliquerait sa publication dans les réseaux sociaux, affirme cette dernière dans des propos repris par le quotidien d’information. Des pervers ont pris mon numéro pour me proposer de payer la dette en échange de faveurs sexuelles. Mon mari ne m’adresse plus la parole.»