Le CFP de Thiès plaide pour plus de soutien
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Le CFP de Thiès plaide pour plus de soutien

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La directrice du Centre de formation professionnelle (CFP) de Thiès Ndèye Awa Thior a plaidé, mercredi, pour un soutien des autorités à la structure qu’elle dirige, et qui est confrontée à une vétusté de ses locaux et à une faible capacité d’accueil.

Comme chaque année, le CFP a organisé, mercredi, une journée d’excellence, dans le cadre de ses 96 heures, destinées à promouvoir la formation professionnelle dans la région de Thiès a constaté l’APS.

L’édition de cette année est axée sur le thème de la promotion de l’entreprenariat des jeunes.

La directrice a profité de cette tribune pour appeler les autorités à appuyer le CFP de Thiès qui, selon elle, souffre d’un “état de délabrement”, et d’une capacité d’accueil “assez limitée”.

”Nous avons l’ambition de jouer notre partition dans le projet de (formation) de 700.000 jeunes dans les cinq prochaines années”, a-t-elle relevé, non sans signaler que le CFP est à 350 jeunes formés pour cinq filières”.

La directrice du CFP Ndèye Awa Thior a noté que l’entrepreneuriat est une option des nouvelles autorités pour offrir des opportunités d’insertion socio-économique à la jeune génération.

”De plus en plus de nouveaux centres sont construits, les anciens centres sont en train d’être rénovés, l’offre de formation est en train d’être diversifiée, avec de nouveaux métiers”, a relevé la cheffe d’établissement.

Elle a noté que le centre propose depuis sa création des formations dans le secteur de l’agriculture qui est le moteur du développement.

”Nous avons des formations de courte durée dans les métiers de l’agriculture et nous formons dans la couture, la restauration et le modélisme, en plus des agents de santé communautaire et des coiffeurs”, a détaillé Ndèye Awa Thior.

La directrice admet cependant des difficultés liées à l’insertion des diplômés des CFP.

”L’insertion, c’est le grand problème dans la formation professionnelle, parce que, la finalité finalité de la formation est l’insertion, et il faut des entreprises pour absorber ceux que nous formons. Malheureusement, l’industrialisation n’est pas très développée”, a-t-elle regretté. D’où la nécessité d’encourager l’entrepreneuriat pour absorber les jeunes formés.

Selon Ndèye Awa Thior, le centre intègre l’entrepreneuriat dans tous les programmes de formation, de la première à la troisième année. “Avant la sortie, chaque apprenant doit avoir un projet”, dit-elle.

Même si tout le monde n’est pas entrepreneur par nature, l’idée est de préparer “beaucoup plus d’entrepreneurs”, précise la responsable.

Les 96 heures du CFP ont démarré, mardi, par une journée portes ouvertes, suivie mercredi d’une journée de l’excellence. Le jeudi est consacré à un don de sang, avant la clôture de la manifestation, vendredi.

 

 







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