Pour une banale histoire de seau d’eau, la «awo» mord la «niarel» à la main droite et menace de la tuer
Pour une banale histoire de seau d’eau, la «awo» mord la «niarel» à la main droite et menace de la tuer

Pour une banale histoire de seau d’eau, la «awo» mord la «niarel» à la main droite et menace de la tuer

Pour une banale histoire de seau d’eau, la «awo» mord la «niarel» à la main droite et menace de la tuer
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A sa sortie de prison où elle séjourne depuis la violente bagarre qui l’a opposée à sa coépouse Seyniké Diarra, Diary Aïdara, la «Awo» du sieur Abdoulaye Traoré, réfléchira bien la prochaine fois avant de s’en prendre à sa coépouse. Longuement sermonnée par le Président du Tribunal de grande instance de Mbour qui a sévèrement déplorer son comportement, Diary Aïdara a, au cours d’une violente bagarre, mordu atrocement à la main droite sa coépouse avant de la menacer de mort. 

Malgré les 14 ans de vie commune passée avec son époux Abdoulaye Traoré, la dame Diary Aïdara n’est toujours pas prête à partager son homme avec une autre femme. Et le comportement belliqueux de la première épouse du sieur Traoré s’est malheureusement aggravé, selon les explications du mari, depuis que celui-ci a convolé en secondes noces, l’année dernière. Et depuis lors, Diary Aïdara ne manque aucune occasion pour s’en prendre à Seyniké Diarra, la «niarel», qu’elle indexe comme étant la source de tous ces malheurs. La semaine dernière, alors que Seyniké Diarra remplissait tranquillement son seau d’eau au puits de leur domicile conjugal sis à Malicounda Bambara, un de leurs locataires se pointe lui aussi au puits pour, dit-il, puiser de l’eau afin de se laver. Mais, dans le souci de permettre à leur locataire de gagner du temps, Seyniké Diarra cède sa place à celui-ci qui remplit son récipient. Seulement, au moment de vouloir reprendre la corde du puits des mains de son locataire pour remplir, à son tour, son seau, la «niarél» est vite interceptée par la «awo» qui lui arrache la corde. Avant de lui indiquer qu’il lui plaise ou non, elle sera la première à s’approvisionner. Et malgré les multiples tentatives du locataire qui veut ramener la «awo» à la raison en la conseillant de remettre la corde à sa coépouse, Diary Aïdara refuse de céder. Il s’en est ainsi suivi un échange de propos aigres-doux entre les deux coépouses au cours duquel Diary Aïdara, la «awo», profère des injures et autres propos orduriers au «niarel». Qui, malgré tout, renseignent les témoins à la barre du Tribunal de grande instance, abandonne la dispute et retourne dans sa chambre. Mais, comme Diary Aïdara n’a jamais pu supporter la présence de Seyniké Diarra dans le domicile conjugal, elle va à nouveau trouver sa coépouse dans sa chambre pour l’abreuver d’injures et s’en prendre à elle. Suffisant pour qu’une violente bagarre éclate entre les coépouses, au cours de laquelle, la «awo» se saisit de la main droite de la «niarel» qu’elle mord. Se réjouissant de son comportement, Diary Aïdara menace de mort sa coépouse et promet à celle-ci de passer à l’acte si toutefois leur mari les laisse toutes seules à la maison. 
Attraite hier mardi devant la barre du Tribunal de grande instance, Diary Aïdara, qui croupit depuis lors à la prison de Mbour suite à la plainte de sa coépouse, reconnaît les faits qui lui sont reprochés. Avant de se confondre en excuses, tout en promettant au Président du tribunal qu’elle ne posera plus jamais pareils actes. Pour sa part, leur mari Abdoulaye Traoré explique au juge qu’il n’a jamais connu la paix dans son foyer à cause du comportement agressif et violent de sa première dame. Ce qui lui a d’ailleurs poussé à prendre une deuxième femme et, malgré tout, Diary Aïdara ne cesse de lui créer des problèmes. Et le Président du Tribunal de grande instance de Mbour, qui a bien sermonné Diary Aïdara, l’a condamnée à trois (03)  mois d’emprisonnement assortis de sursis plus la somme de 50 000 FCfa à verser à sa coépouse Seyniké Diarra en guise de dommages et intérêts. 







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