À cinq jours de la COP26 à Glasgow et alors qu’elle vient de publier un rapport épinglant le manque d’action politique dans la lutte contre le réchauffement climatique, l’ONU change de stratégie de communication. Le Programme des Nations unies pour le développement présente Frankie le dino, un dinosaure qui s’invite dans l’hémicycle de l’Assemblée générale pour prévenir des diplomates figurants de l’extinction qui guette l’espèce humaine et les inviter à changer de cap.
Le QG des Nations unies depuis un drone, du suspense et une musique de thriller : Frankie le dino à la tribune de l’ONU, c’est une mini-production digne de Hollywood, mais qui est diffusée en 2 minutes 30 sur Twitter depuis ce mercredi.
Les alarmes, les « codes rouges » ou les déclarations d’Antonio Guterres ne sont pas entendus ? Aux grands maux les grands remèdes : l’organisation s’adresse directement au public, ne s’estimant pas assez relayée par les médias ou les gouvernements. En tout cas, pas assez entendue.
Arrêter de subventionner les énergies fossiles
Or, Frankie le dino ne vient que répéter ce que le secrétaire général de l'organisation a dévoilé cette année : si on ne maîtrise pas la température moyenne mondiale, ce n’est pas seulement la planète ou les animaux qui vont en pâtir, c’est toute l’espèce humaine. « Être en voie d’extinction, c’est une mauvaise chose, et causer soi-même sa propre extinction, c’est la chose la plus ridicule que j’ai entendu en 70 millions d’années, lance Frankie. Au moins, nous on avait un astéroïde. C’est quoi votre excuse à vous ? »
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