RDC: tension à Kinshasa après la mort d’un étudiant tué par un policier
RDC: tension à Kinshasa après la mort d’un étudiant tué par un policier

RDC: tension à Kinshasa après la mort d’un étudiant tué par un policier

RDC: tension à Kinshasa après la mort d’un étudiant tué par un policier
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Les étudiants tentent de manifester depuis ce lundi matin après l’assassinat vendredi d’un de leurs camarades par un policier. Deux des agents impliqués ont été arrêtés. Le troisième, le tireur, est en fuite. Mais cela n’a pas suffi à calmer la colère des étudiants. Il y a des affrontements autour l’université de Kinshasa.
 
Ce lundi matin, des affrontements ont d'abord éclaté entre les kulunas, les voyous des quartiers populaires, et les étudiants qui tentaient de sortir de l'enceinte de l'université. Les kulunas ont chargé, jeté des pierres, démonté les barricades de fortune érigées par les étudiants et les ont ramenés du côté de la police, qui restait en arrière.
 
Pour les étudiants, il est clair que kulunas et policiers collaboraient. « La police a été infiltrée par des kulunas pour attaquer les étudiants, les policeirs collobarent avec les inciviques  Le commissaire adjoint en charge des opérations, Eddy Mukuna, présent sur place, lui, a démenti, assurant rester derrière les kulunas pour ne pas aggraver la situation. « Ils ne sont pas avec nous, ce sont les gens du quartier, il n'y a pas de complicité. Je le dis et le répète, ce sont les gens du quartier. Nous nous sommes là pour maintenir l'ordre et la discipline. »
 
Après des dénonciations sur les réseaux sociaux et par les médias, les kulunas ont disparu et les policiers se sont retrouvés en première ligne.
 
Il y a eu un bref moment d’accalmie quand la police a accepté de libérer des étudiants arrêtés. Jusqu'à ce que la police fasse face à un déluge de pierres. Les forces de l'ordre se protègent à l’aide de boucliers, chargent en lançant des gaz lacrymogènes et reculent régulièrement. Cette attitude est insupportable pour les étudiants. « Ils ont tué l’un des nôtres, on devrait avoir le droit de manifester, on empêche comme à l’époque de Kabila », déplore l’un d’eux.
 
RFI a pu constater qu’il y avait des blessés légers des deux côtés.
 
Un camion de renforts est arrivé. Les policiers se sont déployés, sans violences, libérant les axes. La circulation a pu reprendre à 14h30, heure locale. Les élèves qui étaient enfermés depuis dans les salles de classe autour de l’université ont pu rejoindre leurs parents.
 
La police a assuré dans un communiqué publié hier soir que « 13 personnes infiltrées du quartier de Mbanza Lemba arrêtés avec deux machettes »… 31 étudiants ont également été interpellés et libérés. Toujours selon la PNC, 5 personnes dont un officier supérieur ont été blessés et une voiture a été incendiée.






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